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  • : Le blog de lucy
  • : Après avoir créé Niger en solidaire en 2008 pour un congé solidaire, je me suis dit qu'il était temps d'élargir mon horizon. Alors bonne découverte de mon FT. Lucy
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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 14:59

15.11.08, http://niger-en-solidaire.over-blog.com

Mince, le temps file à une de ces vitessses ! Je suis rentrée il y a une dizaine de jours et je n'ai rien vu passer. Mais voilà quelques news sur le retour assez épique ...
Balkissa et Issa, notre dernier chauffeur, m'ont accompagné dimanche soir à l'aéroport. Je serai bien restée davantage !


DSC01892
Après la fouille des bagages (déjà que j'avais eu du mal à tout emballer), la mise sous cellophane du sac à dos (plus pratique avec mes chaussures et mon duvet qui pendouillent allégrement de toutes parts) et l'attente aux guichets successifs, je suis enfin à mon siège.
La voix du commandant de bord m'empêche de sombrer dans de doux rêves. "Suite à une panne technique, nous avons le regret de vous annoncer ne pas être en mesure d'atterrir à Paris comme convenu. Notre point d'arrivée sera Marseille. Un autre avion est affrété pour votre transfert de Marseille à Paris".
Bah, puisque je n'ai pas prévu de chauffeur à Roissy, au moins je n'ai personne à prévenir du retard. Et puis, je ne connais pas Marseille. Mais à 05h23, il y pleut des cordes (tandis qu'à Paris, il y a du verglas, d'où l'impossibilité d'y atterrir).

DSC01893

En attendant, c'est le rush : récupération des bagages et changement de hall pour ré-enregistrement des bagages. Le hic, c'est qu'à 08h45 je suis encore face au guichet avec mes ptites affaires, comme l'ensemble des passagers d'ailleurs, et que l'avion est censé décollé à la même heure. En plus, je suis encore en tongs et j'hésite entre le grrr et le brrr.
Un ptit déj plus tard, je peux enfin rejoindre mon siège et m'emmitoufler dans les couvertures. Belle progression (il est quand même 11h30) mais pas de chance pour ma voisine qui a loupé son vol pour Genève (elle doit y présenter des documentaires animaliers). Elle me trouve chanceuse puisque je parviens à dormir sans me soucier des multiples allers retours de l'équipage qui passe son temps à nous compter.
12h30, mystère résolu : effectivement, pas évident de retrouver son compte de passagers lorsqu'il y a 2 listes différentes. N'empêche que tout le monde fulmine. Moi, je dors encore. C'est ma voisine qui me réveillera à l'atterrissage.
14h00, je peux enfiler chaussettes et chaussures. Mes pieds ravis m'emmenent vers la gare TGV où je constate qu'un Roissy-Lille prend plus de temps qu'un Paris-Lille. Bah, au point où j'en suis .... J'ai donc profité du ptit train pour faire le loir. 
Finalement, il est 17h00 lorsque je rentre at home sweet home. A peine posée dans le canapé, je suis prise du mal de terre. Complètement décalée et HS par le trajet, je décide que le mieux est encore de rejoindre mon lit pour un somme réellement salvateur.

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 14:55

01.11.08, http://niger-en-solidaire.over-blog.com

Score était assez miteux le 1er soir : victoire écrasante des moustiques. A la vue de la moustiquaire format tente et présentement dans la chambre, je me dit « hum … vais pas rigoler tous les jours ». Mais tout compte fait, c’est pas si méchant.
Le lendemain nous avons, et je mesure mes mots, affronté une invasion de criquets / sauterelles vers 21h. Pour tout dire, on s’est mis en mode sprint entre habitation et voiture, et vice-versa, toute la soirée. Les bestioles grouillaient dans l’air, impossible de les compter, on les entendait se kamikazer sur la voiture, les fenêtres, les murs, … Le pire, c’est d’en avoir 2 ou 3 dans les cheveux en même temps, de vouloir s’en débarrasser alors que d’autres surviennent de nouveau à la charge. Beurk.

 

Aucun chat gris la nuit, mais des grenouilles en veux-tu en voilà.

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Voilà une bestiole plus sympathique mais pas facile à attraper dans le viseur : soit on court après chacun d'eux, soit on attend qu'ils se posent à proximité ...

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Mustapha et notre guide sur une termitière (nous on a pas eu le droit  à cause des serpents)

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Et le petit dernier bug ... 

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Voici donc pour ces ptites bestioles adorables !

La dernière en date m'a piqué l'oeil gauche la nuit dernière et je ressemble à un catcheur après un match (désolée, pas de photo), comme je dormais je n'ai pas eu le loisir de la prendre en photo

La suite pour des bestioles plus grandes !

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 14:52

31.10.08, http://niger-en-solidaire.over-blog.com

On a pris la route pour aller à l’intérieur des terres, direction le centre d’accueil de Makalondi. Moussa tenait à nous montrer l’activité de l’Epad. Il serait trop réducteur de considérer l’accueil des volontaires comme activité principale. Sa mission majeure est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations nigériennes avec des objectifs liés, entre autres à l’allégement des souffrances humaines en particuliers des femmes et des enfants.

A près de 100 kms d’ici, le centre de Makalondi recueille des jeunes en difficultés. Les enfants et pré-ados que nous y rencontrons apprennent le travail du bois et d’ébénisterie. Tous travaillaient dans des mines d’or artisanales : avec leur petite taille, ils peuvent se glisser dans tous les coins et recoins des tunnels situés à 80 mètres de profondeur. Je passe sur le mépris total des règles de sécurité ou le salaire de misère. De toutes les façons, le métier d’orpailleur n’est pas une vie pour un enfant de 10 ans.

Ils sont une douzaine, ils aspirent à apprendre un métier pour être autonomes et gagner honnêtement leur vie. Ils sont fiers de nous montrer le travail et les tables qu’ils réalisent. Après ablutions et prière, Moussa demande : « ça va bien ? avez-vous assez à manger ? de quoi avez-vous besoin ? ». D’abord intimidés, les enfants se détendent. L’un d’eux répond qu’il a les cheveux trop longs. Effectivement, ils sont longs. Qu’à cela ne tienne, les directives sont données auprès du chef de centre. Dans les minutes qui précèdent notre départ, les enfants nous montrerons qu’ils prennent le chemin du barbier local histoire, charge à lui d’aligner toutes les têtes sur la même coupe ultra-courte qui plait tant aux nigériens.

Le dispositif fonctionne grâce à un partenariat financier avec le BIT ou d’autres organismes nationaux ou internationaux : outre la formation professionnelle avec l’apprentissage du métier, un 2e volet d’insertion prend la suite. Après remise d’un kit de matériel, les enfants prennent un nouveau départ dans la vie en s’installant à leur compte. Pas facile tous les jours quand même !

 

 

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Moussa arrivant dans le centre et en faisant le tour

 

Rémy et Sylvain des ingénieurs en train d'envier le matos du responsable de centre

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Une partie de la troupe juste avant d'aller chez le coiffeur

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