20.10.08, http://niger-en-solidaire.over-blog.com
De nouveau réveil aux aurores, pour la bonne cause puisque je n’ai pas terminé mon sac lol
Et changement de dernière minute (c’est le cas de le dire), c’est les cheveux en pétard que Françoise qui m’accompagne à Roissy. Le temps de caser mes affaires dans sa voiture : le carton avec les cartables et mes trousses de toilette s’en trouve sans dessus dessous, et nous voilà parties à 07h58.
Du stress, que nenni. Mais si pour la grande ville il y a 220 kilomètres, l’aéroport se trouve bien 50 à 60 kilomètres plus tôt ? (on peut rêver non ?)
Sachant que l’heure limite d’enregistrement des bagages est à 10h00 et que nous sommes dimanche, ça devrait être jouable … et ça l’est puisque l’on aperçoit la signalétique de la porte 2F à 09h38. Mais il faut avoir l’œil pour l’affichage : tantôt sur panneaux, tantôt au sol et là on a pas vraiment l’habitude.
Toujours est-il qu’à 09h44, Françoise halte à la dépose double minute. Le temps d’une bise et elle disparaît déjà à l’horizon tandis que je me dandine derrière mon méga caddy jusqu’à la porte d’enregistrement de mon vol.
Après quelques palabres sur la taille de mon sac à main, je renonce à l’emporter en cabine, il voyagera en soute. Je m’acquitte donc obligeamment des 150 euros du 3e bagage et me dirige un pas vif vers la zone de sécurité. Horreur ! Malheur ! La file n’a pas de fin et mon avion décolle 30 minutes plus tard. Sur les conseils de mes voisins, je me décide à en griller quelques uns pour passer ce contrôle d’usage où fatalement, je déclenche des bips intempestifs de tous côtés, et ceci à cause de la fermeture éclair de mon pantalon (et je vous assure qu’on a eu du mal à déterminer).
De là, je remets mes chaussures avant de piquer un sprint vers la porte 45F (vu la file à 10h55 je ralentis un peu au duty free) mais au final l’avion décollera avec plus d’une heure de retard (un passager absent, ensuite ses bagages à rechercher, puis carence de plateaux repas, j’apprendrai en fin de soirée qu’un nigérien a également pris ce vol pour être reconduit à Niamey).
Coup de bol à l’arrivée, mes bagages arrivent direct sur le chariot roulant.
Manque de bol à l’arrivée, la douane me fait ouvrir tous mes bagages et m’invite à une inspection plus détaillée dans ses bureaux, dont je sors largement plus d’une heure plus tard, la toute dernière de l’aéroport.